En quoi consiste le droit d'alerte du comité social et économique (CSE) ?
Le droit d'alerte est l'une des attributions des membres du comité social et économique (CSE). Ce droit d'alerte leur permet de demander des explications à l'employeur dans certaines situations.
Quelles sont les situations concernées ? Comment le CSE exerce-t-il son droit en fonction de ces situations ? Quelle doit être la réaction de l'employeur selon les cas ?
Nous faisons le point sur la réglementation.
Les attributions du CSE différent selon la taille de l'entreprise : moins de 50 salariés ou au moins 50 salariés.
Comment le CSE exerce-t-il son droit d'alerte en cas d'atteinte aux droits des personnes ?
Lorsqu'un membre du
Exemple
Il peut s'agir de faits de harcèlement moral.
L'employeur procède alors sans délai à une enquête avec le membre du CSE. Il prend les mesures nécessaires pour remédier à la situation.
Si l'employeur ne prend aucune mesure ou en cas de divergence sur cette atteinte, le membre du CSE doit avertir le salarié par écrit qu'il envisage de saisir le conseil de prud'hommes.
Cette démarche n'est possible que si le salarié donne son accord.
Comment le CSE exerce-t-il son droit d'alerte en cas de danger grave et imminent ?
Le membre du
Cette alerte doit être datée et signée. Elle doit indiquer les informations suivantes :
-
Postes de travail concernés par la cause du danger constaté
-
Nature et cause de ce danger
-
Nom des travailleurs exposés
L'employeur procède immédiatement à une enquête avec le membre du CSE qui a déclenché l'alerte. Il prend les mesures nécessaires pour remédier à la situation.
À la fin de l'enquête, une fiche de renseignements est adressée à l'inspecteur du travail.
En cas de désaccord entre l'employeur et le membre du CSE, l'employeur réunit le CSE dans un délai maximum de 24 heures.
L'inspecteur du travail et l'agent du service de prévention de la
L'employeur peut être mis en demeure par la
Comment le CSE exerce-t-il son droit d'alerte en cas de risque grave pour la santé publique et l'environnement ?
Un membre du
L'alerte est consignée par écrit dans un registre spécial qui a été ouvert par l'employeur.
L'alerte est datée et signée. Elle indique les informations suivantes :
-
Produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par l'établissement dont le membre du CSE estime de bonne foi qu'ils présentent un risque grave pour la santé publique ou l'environnement
-
Conséquences éventuelles pour la santé publique ou l'environnement
-
Toute autre information utile à l'appréciation de l'alerte consignée
L'employeur examine la situation conjointement avec le membre du CSE. Il l'informe de la suite qu'il réserve à l'alerte.
En cas de divergence avec l'employeur sur le bien-fondé d'une alerte transmise par un membre du CSE ou en l'absence de suite dans un délai d'un mois, le représentant du personnel peut saisir le préfet du département.
Le membre du CSE qui alerte son employeur est-il protégé contre le licenciement ?
Le membre du CSE est protégé contre le licenciement dans l'exercice de son mandat.
Comment le CSE exerce-t-il son droit d'alerte en cas d'atteinte aux droits des personnes ?
Lorsqu'un membre du
Exemple
Il peut s'agir de faits de harcèlement moral.
L'employeur procède alors sans délai à une enquête avec le membre du CSE. Il prend les mesures nécessaires pour remédier à la situation.
Si l'employeur ne prend aucune mesure ou en cas de divergence sur cette atteinte, le membre du CSE doit avertir le salarié par écrit qu'il envisage de saisir le conseil de prud'hommes.
Cette démarche n'est possible que si le salarié donne son accord.
Comme le CSE exerce-t-il son droit d'alerte en cas de danger grave et imminent ?
Le membre du
Cette alerte doit être datée et signée. Elle doit indiquer les informations suivantes :
-
Postes de travail concernés par la cause du danger constaté
-
Nature et cause de ce danger
-
Nom des travailleurs exposés
L'employeur procède immédiatement à une enquête avec le membre du CSE qui a déclenché l'alerte. Il prend les mesures nécessaires pour remédier à la situation.
À la fin de l'enquête, une fiche de renseignements est adressée à l'inspecteur du travail.
En cas de désaccord entre l'employeur et le membre du CSE, l'employeur réunit le CSE dans un délai maximum de 24 heures.
L'inspecteur du travail et l'agent du service de prévention de la
L'employeur peut être mis en demeure par la
Comment le CSE exerce-t-il son droit d'alerte en cas de risque grave pour la santé publique et l'environnement ?
Un membre du
L'alerte est consignée par écrit dans un registre spécial qui a été ouvert par l'employeur.
L'alerte est datée et signée. Elle indique les informations suivantes :
-
Produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par l'établissement dont le membre du CSE estime de bonne foi qu'ils présentent un risque grave pour la santé publique ou l'environnement
-
Conséquences éventuelles pour la santé publique ou l'environnement
-
Toute autre information utile à l'appréciation de l'alerte consignée
L'employeur examine la situation conjointement avec le membre du CSE. Il l'informe de la suite qu'il réserve à l'alerte.
En cas de divergence avec l'employeur sur le bien-fondé d'une alerte transmise par un membre du CSE ou en l'absence de suite dans un délai d'un mois, le représentant du personnel peut saisir le préfet du département.
Comment le CSE exerce-t-il son droit d'alerte économique ?
Lorsque le
Cette demande doit être inscrite à l'ordre du jour de la prochaine réunion du CSE.
Si le CSE n'a pas pu obtenir de réponse suffisante de l'employeur, le CSE établit un rapport.
Il établit également un rapport si la réponse de l'employeur confirme le caractère préoccupant de la situation.
Le rapport est transmis à l'employeur et au commissaire aux comptes.
Comment le CSE exerce-t-il son droit d'alerte sociale ?
Lorsqu'un accroissement important du nombre de salariés en
Cet accroissement peut être intervenu après la dernière réunion du
À cette occasion, l'employeur communique au CSE :
-
Nombre de salariés titulaires d'un contrat de travail à durée déterminée et de salariés temporaires
-
Motifs l'ayant amené à recourir à ces recrutements
-
Nombre de journées de travail accomplies par les intéressés depuis la dernière communication faite à ce sujet.
Le CSE peut saisir l'inspection du travail dans le cadre de ces constatations.
Il peut le faire également s'il a connaissance de faits susceptibles de caractériser un recours abusif à ce type de contrat.
L'employeur devra alors préciser à la demande de l'inspection du travail les moyens qu'il met en œuvre pour limiter le recours aux contrats précaires."
Le membre du CSE qui alerte son employeur est-il protégé contre le licenciement ?
Le membre du CSE est protégé contre le licenciement dans l'exercice de son mandat.